Nez, la revue olfactive – L’intégrale

Tiraillé entre ses dimensions artistiques, artisanales, commerciales et techniques, entre rationnel et émotionnel, et si le parfum était avant tout considéré comme un objet de design ?

Du ventre de notre mère jusqu’au cimetière, comment les odeurs nous accompagnent-elles tout au long de notre existence ? Notre odorat peut-il nous aider à survivre ? Les parfums trépassent-ils aussi ? Ce onzième numéro sonde les liens étroits qui existent entre notre nez et les notions de vie et de mort.

Comment fonctionne le goût, qu’a-t-il de commun avec l’odorat ? Comment crée-t-on des arômes ? Et des parfums aux notes gustatives ? Quelle influence exercent les odeurs sur notre alimentation ? Ce dixième numéro explore les affinités entre notre nez et notre bouche, entre parfumerie et cuisine.

Sur une planète où les frontières ont tendance à devenir floues, quelle place occupent les odeurs, à la fois universelles et si culturelles ? En quoi participent-elles de notre patrimoine ? Comment matières premières et compositions parfumées voyagent-elles ? Ce neuvième numéro de Nez vous propose un tour du monde olfactif, à travers les prismes de l’histoire, de l’anthropologie, du commerce et du marketing. Pour comprendre le rôle essentiel de l’odorat dans notre vie.

Peut-on devenir accro à une odeur ? Pourquoi l’éthanol fait-il si bon ménage avec la parfumerie ? Comment les marques cherchent-elles à créer la dépendance olfactive ? Tabac, alcool, drogues… Ce huitième numéro dévoile les liens que notre odorat entretient avec les substances addictives. Également : un entretien avec Serge Lutens, un dossier consacré au parfum dans les années 2000, un reportage sur la lavande, un portrait de la marque Nicolaï, la généalogie Fracas...

L’odorat a longtemps été considéré comme un sens animal, primaire, instinctif, bestial... Si l’homme, en se redressant sur ses deux pattes arrière, a développé son ouïe et sa vue, sens reconnus comme plus nobles et intellectuels, les animaux ont conservé l’odorat comme moyen de communication principal, et certains en usent parfois de manière impressionnante et inattendue. Les animaux se sentent entre eux, mais sentent aussi tout court, bon ou mauvais. Si l’odeur de leur pelage nous attire parfois, celle de leur chair nous repousse souvent, sauf quand elle se retrouve grillée au barbecue. Du musc à l’ambre gris en passant par la civette, l’animal a aussi de tout temps été pourvoyeur de matière première dans la confection des parfums, jusqu’à très récemment. De La Panthère de Cartier à Muscs Koublaï Khän de Serge Lutens, l’animal s’infiltre dans les flacons, diffusant ses notes fauves indésirables tapies derrière les fleurs fraîches, comme si l’homme voulait diffuser un message olfactif, retrouver une aura oubliée qu’il aurait perdue au cours de son évolution ?

Nez#6 s’intéresse dans ce nouveau numéro au corps et à l’esprit. Quelles sont les vertus thérapeutiques du parfum ? Quelles réactions provoque-t-il chez nous ? Nez poursuit donc son exploration olfactive en profondeur et nous emmène toujours plus loin au delà des frontières, des clichés et des idées reçues sur l’odorat. Quel rapport un écrivain entretient-il avec son odorat ? Quelles sont les odeurs liées au monde du sport ? Quels sont les secrets olfactifs de la fleur de lys ? Connaissez-vous les rituels olfactifs de l’Amazonie ? Comment est cultivé le patchouli ? Qu’est-ce qui caractérise la parfumerie des années 1980 ?

En ouverture, les Icônes de l’olfaction : de Kentaro Kawaguchi qui parfume les jeux vidéo, à Michaël Edwards, le fondateur de la plus grande base de données de parfums au monde Fragrances of the World, en passant par André Holley, neurobiologiste spécialiste de l’odorat et du goût, disparu en 2017. Entre secrets de fabrication bien gardés et communications opportunistes, avancées technologiques, croyances, idées reçues et amalgames… il est souvent difficile de se forger un avis éclairé et juste. Nez va vous guider en proposant des réponses à des questions aussi diverses que : De quoi exactement sont constitués les parfums ? Comment la synthèse chimique est-elle apparue en parfumerie ? Les composés synthétiques présentent-ils un danger ? Comment les ingrédients naturels ont-ils évolué dans le temps et comment sont-ils aujourd’hui exploités par les marques ? Quels sont les parallèles avec d’autres industries comme celle de l’agro-alimentaire ?

Le quatrième numéro de Nez poursuit son exploration olfactive, et nous emmène encore plus loin au delà des frontières, des conventions et des idées reçues sur notre odorat. En ouverture, les Icônes de l’olfaction, d’Andy Warhol au chimiste George de Laire, de la philosophe Chantal Jaquet au chercheur John P. MacGann. Le Nez des designers dévoile les secrets olfactifs de cette profession.

Ce troisième numéro aborde la question, aussi vaste qu’ambiguë, du sexe des parfums. D’où viennent les codes olfactifs qui dictent le genre des fragrances que nous portons ? Quels liens étroits la sphère olfactive tisse-t-elle avec la sexualité, le désir et l’attirance amoureuse ?

Nez propose tous les six mois de révéler le monde à travers nos sensations olfactives, avec une approche inédite : art, littérature, sciences, histoire, gastronomie, parfumerie… pour découvrir et comprendre le rôle essentiel de l’odorat dans notre vie. Ce deuxième numéro de Nez vous invite à une exploration au cœur du sale et du propre, avec tous les paradoxes, les tensions et les questions que ces deux extrêmes soulèvent. Culturelles ou naturelles, mais surtout contextuelles, nos attirances et nos répulsions olfactives sont-elles finalement si contradictoires que cela ?

Première revue dédiée à l’odorat et au parfum, NEZ vous propose d’utiliser vos narines pour comprendre le monde qui vous entoure. Aucun périodique n’a jamais tenté de parler du monde à travers nos sensations olfactives, NEZ veut offrir cet accès à tous. Art, littérature, sciences, histoire, parfumerie…