Description
Le point de vue d’Alexis Toublanc
(rédacteur d’Auparfum et de Nez, la revue olfactive)
Satan ne sent pas le soufre
Des résines à foison, des épices et des fruits confits, une fleur texturée venant enrober dans ses voilures quelques bois précieux et veloutés. Le tableau pourrait être galvaudé, mais son équilibre éloigne ce parfum du poncif. Sa rose épicée et animale s’enrobe d’absinthe et – ravissement – évoque l’œillet. Ses bois, tantôt fumés, tantôt verticaux, fusent avec mystère quand l’encens éclate dans cette composition spirituelle. Sans être forcément innovante, la fragrance retranscrit judicieusement le mythe de Faust et la figure de Méphistophélès : c’est là sa plus grande qualité. Car, si elle coche toutes les cases de la création de niche, ses choix renvoient à des codes culturels à la fois mystiques et ésotériques, occidentaux et orientaux, qui résonnent avec une certaine magie.
Parfumeur : Louise Turner
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